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Laurence Deonna - Laurence Deonna LIBRE!

Laurence Deonna

Laurence Deonna

Décrite par ses pairs comme « un missile non guidé » !

LAURENCE DEONNA est née à Genève, Suisse, en janvier 1937, d’une famille de la haute bourgeoisie protestante claviniste. Une enfance vécue sur fond de deuxième guerre mondiale dont malgré son jeune âge, elle se souvient. Son père est une figure politique de la droite libérale genevoise.

Après une école d’art dans le sud de l’Angleterre suivie de tas de petits boulots souvent insolites, elle est engagée, de 1962 à 1967, par le le marchand d’art contemporain genevois Jan Krugier, dont elle deviendra l’assistante, puis la compagne.

Il n’empêche que la rigidité du calvinisme qui persiste à Genève l’étouffe toujours. Elle se choisit alors une route que les jeunes filles de bonne famille ne prennent pas. Elle part. Seule. Grand reporter, elle va sillonner le monde pendant près d’un demi-siècle avec pour régions de prédilection le Moyen-Orient et l’Asie centrale ex-soviétique. Vétérane des années soixante, elle parcourt en solitaire des pays devenus depuis de plus en plus dangereux.

Laurence en Syrie

Étant une femme, elle sait que pour elle, rien n’est jamais acquis. Elle se bat pour s’imposer et laisser son empreinte, en un temps ou seuls les hommes pouvaient prétendre au métier de grand reporter.

Laurence Deonna s’inscrit dans la lignée des grandes voyageuses et reporters suisses : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Elle leur succède. Autre temps, autre climat politique, autre parcours de vie, avec un point commun : l’aventure. Vient s’y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s’étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours.

Elle ne cessera jamais sa quête de vérité. Laurence est une femme de cœur chez qui le courage est une constante. Sa volonté inoxydable lui a permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu’à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage.

Une vie hors norme, vécue à cent à l’heure, traversant des situations hasardeuses, comme celle de se débrouiller, en 1984, pour pénétrer la redoutable prison politique d’Evine, à Téhéran. Elle s’est trouvée face à des chefs d’État sanguinaires, comme l’Ougandais Idi Amin Dada et l’Irakien Saddam Hussein, ou d’autres encore de la même veine.

À passé 80 ans, Laurence Deonna garde toujours son impertinence, son humour et sa liberté de pensée. Féministe militante, elle n’a jamais cessé de se battre pour donner une voix aux femmes. Elle est l’auteure de nombreux livres, presque tous traduits en plusieurs langues. Elle a exposé ses photos en Europe, aux États-Unis et au Canada. En 1987, le Prix de l’UNESCO pour l’éducation et la paix lui a été décerné pour l’esprit de son œuvre.